J’aime le rose pâle et les femmes ingrates
Sarah Tritz
Exposition collective
Vue de l’exposition J’aime le rose pâle et les femmes ingrates, une exposition de Sarah Tritz avec les œuvres de 29 artistes invité.e.s, Centre d’art contemporain d’Ivry - Le Crédac, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
Du premier au second plan : Sarah Tritz, Diorama, 2019. Sarah Tritz, TRISTZ INSTITUTT (Nicole, Ôde), 2019. Sarah Tritz, Le Train rouge, 2019. Nicole Eisenmann, Women on the verge, 2010, Centre national des arts plastiques. © Sarah Tritz / ADAGP, Paris, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
Du premier au second plan : Liz Craft, Me Princess, 2008-2013, Centre national des arts plastiques. Sarah Tritz, Pulpe espace, 2017, Centre national des arts plastiques. © Sarah Tritz / ADAGP, Paris, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
Premier plan : Morgan Courtois, Still Life XXIX, 2018. Plâtre, résine, citrons. Courtesy galerie Balice Hertling, Paris ; Sarah Tritz, Pizsex Lèche (Theater Computer), 2019. Carton, papier, crayon de couleur, Corian. © Sarah Tritz / ADAGP, Paris, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
Du premier au second plan et de gauche à droite : Valérie Blass, Dans l’oreille d’un sourd, 2012, Centre national des arts plastiques. Sarah Tritz, Elle, 2019 © Sarah Tritz / ADAGP, Paris, 2019. Bruno Botella, Reynardine (Nuit trombe qu’elle m’aime enfin, ma teinte de bleu taré ou vert fangeux), 2017. Alberto Savinio (De Chirico Andrea, dit), Orphée, vers 1929. Musée d’art moderne de la Ville de Paris. © Aberto Savinio / ADAGP, Paris, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
De gauche à droite : Sarah Tritz, Le Cirque, 2019. Sarah Tritz, Le Jardin d’hiver, 2019. À l’arrière-plan : Paul Hugues, Sans titre, s.d., LaM (Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut). © Sarah Tritz / ADAGP, Paris, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
De gauche à droite : Maria Corvocane, Hog dog Rama, 2019. Anne Bourse, Square Rain, 2019. Photo : André Morin / le Crédac.
Artistes : Fabienne Audéoud, Alexandra Bircken, Valérie Blass, Benjamin Bonjour, Bruno Botella, Paul Bourdoncle, Anne Bourse, Stéphanie Cherpin, Claude Chevalier, Maria Corvocane, Morgan Courtois, Liz Craft, Nicole Eisenman, Eugène Engrand, Paul Hugues, Dorothy Iannone, Ana Jotta, Anne Kawala, Maria Lassnig, Alfred Leuzinger, Stephen Maas, Monica Majoli, Camila Oliveira Fairclough, Gerald Petit, Hélène Reimann, Alberto Savinio, Philipp Schöpke, Hassan Sharif, Maxime Thieffine, Sarah Tritz.
Commissariat : Sarah Tritz
« Vous savez que c’est ce qui se passe continuellement : on juge que c’est laid — c’est ainsi qu’on me juge depuis vingt ans. Et on a parfaitement raison, parce que c’est laid. Pour ma part, je pense que c’est beaucoup plus intéressant quand cela paraît laid, parce qu’on y voit l’élément de la lutte. »1
Sarah Tritz imagine une exposition personnelle avec les œuvres de 29 artistes invité.e.s. Ses nouvelles productions dialoguent avec un parcours d’œuvres éclectique et transgénérationnel ayant pour fil conducteur le corps comme contenant, telle une boîte dont le langage serait l’un des principaux outils.
L’exposition relie ce qu’il est commun de percevoir comme deux formes de plaisirs distincts, alliés et inséparables : celui proprement érotique (le glamour) et le plaisir cognitif (la grammaire).
Elle regroupe ainsi des artistes dont les œuvres nous interpellent sans pudeur avec une physicalité indéniable tels Me Princess de Liz Craft ou encore le double autoportrait Gehirstroeme [Courants du cerveau] de Maria Lassnig, qui n’aura cessé de faire d’elle-même son sujet en évitant toute complaisance. Nombre de ces artistes ose incarner des pensées névrotiques, et démontre une réciprocité entre l’attitude de l’artiste au travail et ce qu’illustrent leurs œuvres.
Une sélection d’œuvres d’art brut donne à voir la construction d’un cheminement mental. Ces dessins, à vertu cathartique, sont caractérisés par l’écriture, la symétrie, la clarté du contour des formes figurées. Ces motifs sont traités comme autant de données conceptuelles qui attestent de la force du langage, aussi insaisissable soit-il.
Vidéo(s)
Film de l’exposition, réalisé par Thomas James. © Le Crédac, 2019.
Documents
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Feuille de salle — J’AIME LE ROSE PÂLE ET LES FEMMES INGRATES, Exposition collective
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Dossier de presse — J’AIME LE ROSE PÂLE ET LES FEMMES INGRATES, Exposition collective
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Ressources pédagogiques
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Réflex Nº40, Dossier de réflexion — J’AIME LE ROSE PÂLE ET LES FEMMES INGRATES, Exposition collective
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Exo Nº36, Livret-Affiche pour les enfants — J’AIME LE ROSE PÂLE ET LES FEMMES INGRATES, Exposition collective
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Biographie commissaire
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Née en 1980, Sarah Tritz est artiste. Elle enseigne à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Lyon entre 2014 et 2019. Depuis 2019, Elle enseigne à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Sarah Tritz est lauréate de l’appel à projets « 1% marché de l’art » avec le soutien du Crédit Municipal de Paris et de la Ville de Paris. http://www.sarahtritz.eu/
Évènements & Rendez-vous
Partenariats
L’exposition bénéficie des prêts du Centre National des Arts Plastiques ; Centre Pompidou, Paris / Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle ; LaM - Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut ; Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Cette exposition participe à l’évènement Plein Soleil 2019, l’été des centres d’art, un projet de d.c.a, l’Association française de développement des centres d’art contemporain.
Partenaires du vernissage et des évènements : Les Nouveaux Robinson, Grolsch