À travers sa pratique de la sculpture, de l’installation, et de formes performatives sous forme de repas, Tiphaine Calmettes s’intéresse au rapport que nous entretenons avec notre environnement, dont les formes de vie non-humaines, notamment à travers l’alimentation, besoin essentiel qui génère de l’interdépendance entre les formes de vie.

En s’entourant de chercheurs·ses, notamment en anthropologie et histoire, elle s’intéresse à la manière dont nos modes d’être au monde peuvent être repensés en ravivant des pratiques et des savoir-faire oubliés. Elle convoque notamment des récits, mythologies et pratiques collectives, ancestraux.

Pour sa résidence, elle constitue un groupe de recherche autour de personnalités telles qu’Emanuele Coccia (EHESS), Sandra Barré (historienne de l’art) ou Léo Mariani (Museum national d’histoire naturelle), pour développer une table ronde sous forme de repas performatifs.

Une seconde phase de sa recherche est tournée vers le rôle de la production d’objets dans les relations sociales et la capacité des objets à être modérateurs avec les autres espèces dans l’alimentation et avec l’invisible dans le cadre de rituels, et comment ils peuvent nourrir nos imaginaires et révéler des relations à l’environnement.

L’édition En résidence n°1 restitue son année de recherche et d’expérimentation.

Tiphaine Calmettes est résidente au Crédac pour l’année 2021-2022 dans le cadre du « programme des résidences d’artistes » de la Région Île-de-France, et avec le soutien de la Ville d’Ivry-sur-Seine.