Le Crédac

Objets béquilles du quotidien

Jean-François Leroy

Un projet de Jean-François Leroy avec une classe de CE2 de l’école élémentaire Guy Môquet à Ivry-sur-Seine.

Cet atelier se base sur un travail de recherche et d’expérimentation sur plusieurs temps, partant du désir, de la curiosité des enfants et de leurs capacités d’observation. Il se déroule dans un espace spécifique consacré, permettant ainsi aux enfants de voir leur travail évoluer dans le temps et se construire dans un lieu donné. Travaillant principalement sur l’objet, Jean-François Leroy utilise des matériaux issus du quotidien (table, store…) qu’il choisit pour leurs propriétés sculpturales.
« L’objet est un terme vague qui comprend évidemment l’objet usuel, mais aussi les formes qui nous sont communes. C’est donc d’un environnement collectif que je tire ma matière première. Le principe est simple, tenter de déterminer des passages entre mon espace privé, l’espace de l’atelier et l’espace d’exposition. Il s’agit de lier les activités inhérentes à ces trois lieux. Le but n’est pas d’utiliser ces objets sous forme de Ready-made, mais de voir comment les contraintes (esthétiques, formelles, matérielles) imposées par ces matériaux peuvent justement générer d’autres formes en effectuant un travail manuel proche de celui du “bricoleur” ». Jean-François Leroy

Biographie artiste

  • Jean-François Leroy (né en 1982, vit et travaille à Ivry-sur-Seine) est diplômé en 2007 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris ; il est titulaire d’un doctorat du programme PSL-SACRe. « Basculant sans cesse de la peinture à la sculpture, du volume au plan, et du recto au verso, le travail de Jean-François Leroy semble vouloir s’atteler à creuser la surface de son environnement quotidien. Il ménage des percées dans la croûte du réel, dans les formes usuelles qu’il se plaît à détourner… réemployant beaucoup de choses constitutives de son fonds d’atelier. Bâches, panneaux de bois et moquettes sont quelques-uns des matériaux de prédilection de l’artiste. Ils sont soumis à quelques gestes simples mais subtils : des superpositions, des coupes ou des jeux de pliage — donnant lieu, malgré une économie de moyens, à de nouvelles formes percutantes. » Antoine Camenen

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