Ateliers Archéologie du Crédac
Louidgi Beltrame
Ateliers scolaires autour de l’exposition La huaca pleure. Relevé des failles et reliefs des sols du Crédac. © Bureau des publics, 2024
Ateliers scolaires autour de l’exposition La huaca pleure. Relevé des failles et reliefs des sols du Crédac. © Bureau des publics, 2024
Ateliers scolaires autour de l’exposition La huaca pleure. Dessiné gratté et inséré dans le carnet d’archéologie du Crédac. © Bureau des publics, 2024
En écho aux fouilleurs de tombes péruviens qui guettent les signes de présence d’ossements, céramiques et autres trésors enfouis au Pérou dans l’exposition de Louidgi Beltrame, il est question durant l’atelier de relever les traces du passé à la Manufacture des Œillets marquée par le passage de ses occupants depuis 1913, des ouvriers jusqu’aux étudiants des Arts Déco, avant l’installation du Crédac en 2011.
À la suite de la visite de l’exposition La huaca pleure de Louidgi Beltrame, un exercice d’observation des sols, murs, plafonds et enfin des briques de la maison des gardiens dans la cour de la Manufacture est proposé aux enfants. L’atelier se focalise sur une recherche archéologique plus empirique que scientifique : l’observation sensible de notre environnement permet de déceler des traces laissées volontairement ou non par les occupants précédents de la Manufacture des Œillets, en particulier au dernier étage où le Crédac est installé.
Enfin, les enfants peuvent se mettre dans la peau des civilisations qui ont précédé les Incas en réalisant des dessins gravés, tels les pétroglyphes photographiés par Louidgi Beltrame sur le site de Huancor dans le sud du Pérou. Cette partie de l’atelier est aussi une réflexion sur les traces que l’être humain laisse (tags, hiéroglyphes, graffitis, pétroglyphes…).
Des carnets de relevé archéologique du Crédac réalisés en papier kraft, matière qui rappelle les lés de papier obstruant les fenêtres de la grande salle d’exposition, sont distribués aux enfants.
L’enquête se déroule dans les salles 2 et 3, le couloir et l’accueil pour observer et noter tous les indices du passage des précédents occupants : taches, graffiti, trous, vis laissées dans les briques, traces au plafond, couleurs différentes au sol, etc.
Les enfants grattent ensuite une petite feuille recouverte de peinture noire. En faisant des motifs qui rappellent les pétroglyphes de Huancor, ils révèlent les couleurs inattendues sous la surface noire. Cette carte est ensuite glissée dans le carnet.