• L’une chante, l’autre pas, de Agnès Varda, 1977, 2h
L’une, c’est Suzanne, mère de famille ; l’autre, c’est Pomme, une jeune femme extravertie. Entre elles naît une grande amitié.
De 1962 à 1977, les destins de Suzanne et Pomme rencontrent les grandes luttes féministes, qu’elles s’approprient, chacune à leur manière. Car Agnès Varda refuse tout univocité, préférant au contraire faire entendre toutes les voix, chantantes, ou pas.

Séances du mercredi 16 novembre au mardi 22 novembre.
Plus d’informations et tarifs.


• Outrage, de Ida Lupino, 1950, 1h15
Ann est agressée sexuellement un soir. Elle tente de reprendre le cours de sa vie après cet événement traumatique.
Ida Lupino, actrice et réalisatrice de l’âge d’or hollywoodien, s’approprie un thème qui n’était jamais abordé frontalement à l’époque : la question du viol et du traumatisme qu’il engendre. Les débuts classiques du film sont trompeurs, et Ida Lupino démontre sa maîtrise des codes du film noir dans un plaidoyer audacieux.

Séances du mercredi 23 novembre au mardi 29 novembre.
Plus d’informations et tarifs.


• Pourquoi pas !, de Coline Serreau, 1977,1h33
Pourquoi ne pas vivre et s’aimer à trois, puisqu’Alexa, Fernand et Louis s’accordent si bien ?
Premier long métrage de fiction de Coline Serreau, Pourquoi pas ! a gardé son souffle libertaire et son audace joyeuse. Redécouvrir aujourd’hui ce film, ce n’est pas uniquement se replonger dans l’ambiance des années 1970, mais aussi constater à quel point l’oeuvre a gardé toute son actualité et la pertinence de ses questionnements.

Séances du dimanche 4 décembre au mardi 13 décembre.
Le dimanche 4 décembre à 17:30, séance suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Coline Serreau.
Plus d’informations et tarifs.


• Sois belle et tais-toi !, de Delphine Seyrig, 1986, 1h52
Un an après la théorisation du « male gaze » par Laura Mulvey, et cinq ans avant l’apparition du fameux test de Bechdel, Delphine Seyrig se lance dans un projet ambitieux : celui de mettre à nu le sexisme latent dans les productions cinématographiques de l’époque et de faire entendre la réalité de ce que vivent ces femmes. Un documentaire culte qui, 40 ans avant l’apparition du mouvement #MeToo, résonne fortement avec notre époque.

Séance unique le dimanche 11 décembre.
15h30 visite de l’exposition La Fugitive au Crédac avec la curatrice, Ana Mendoza Aldana. Entrée libre, visite gratuite.
17h30 projection du film au Luxy suivie d’une rencontre. Pass préférentiel à 3,50 euros à retirer au Crédac.
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• Olivia, de Jacqueline Audry, 1951, 1h35
En 1890, Mademoiselle Julie et sa compagne et associée Mademoiselle Cara dirigent le pensionnat des Avons, qui accueille des jeunes filles de bonnes familles. Troublants, le charme et la personnalité de Mademoiselle Julie fascinent les jeunes pensionnaires, et ne tardent pas à envoûter Olivia, une nouvelle arrivante.
La sortie en 1951 de ce film réalisé par une femme, écrit par une femme, adapté d’un roman écrit par une femme, et joué par des femmes, tient de l’événement : la presse rendra tour à tour des verdicts élogieux ou outragés.

Séances du 14 au 20 décembre.
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• Variety, de Bette Gordon, 1983, 1h40
New York, début des années 1980. Christine cherche désespérément du travail et décroche un petit boulot dans un cinéma pornographique au cœur de Times Square.
En inversant les rôles de voyeur et d’objet, Bette Gordon subvertit de façon magistrale les codes du film noir. En ancrant son personnage féminin qui épie au lieu d’être épiée, la cinéaste questionne avant tout le rapport entre désir et représentation, tout en interrogeant notre appétit insatiable pour les histoires qui se répètent avant d’atteindre des résolutions finalement attendues.

Séances du 21 au 27 décembre.
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