Avec le soutien du Crédac, les Ami·e·s du Patchwork des Noms et l’association Les ActupienNes organisent respectivement un déploiement de patchworks dans la cour de la Manufacture des Œillets et la présentation d’une étude à propos de la qualité de vie des personnes séropositives de plus de 50 ans, dans l’espace du Bureau des Publics du Crédac.

• 13h30 – avec les Ami·e·s du Patchwork des Noms
  Déploiement de patchworks.
  Lecture des noms des personnes décédées du sida dans l’année et observation d’une minute de silence.
  
  
• 14h15 – avec Les ActupienNes
  Un des Patchwork des Noms est installé dans l’espace du Bureau des publics du Crédac. Des publications et des informations sont mises à disposition par l’association.
  
  
• 16h – avec les Ami·e·s du Patchwork des Noms
  Second déploiement de patchworks.
  Lecture des noms des personnes décédées du sida dans l’année et observation d’une minute de silence.
  
  
• 18h30 – les Ami·e·s du Patchwork des Noms sur le parvis de la Bourse de Commerce - Pinault Collection
  Déploiement de patchworks.
  Lecture des noms des personnes décédées du sida dans l’année et observation d’une minute de silence.
  (Si les conditions météorologiques le permettent.)
  
  

Déjà 40 ans que l’épidémie du VIH/sida est officiellement déclarée et 32 millions de personnes mortes depuis 1981 que nous ne voulons pas oublier.
Le déploiement de patchworks est souvent la seule possibilité de commémorer et célébrer la vie de ces disparu·e·s.

Ce devoir de mémoire, qui pousse à continuer la lutte, c’est également rappeler que l’épidémie est loin d’avoir disparue et qu’elle tue toujours. Dans le monde, chaque année, 1,7 million de nouvelles infections sont déclarées. En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH et 770 000 décès dus au sida étaient recensés.
Lancé en France en 1988, le Patchwork des Noms s’est donné pour mission de faire vivre la mémoire des personnes disparues par des créations réalisées par leurs proches et diffusées le plus largement possible lors de cérémonies de souvenir avec déploiement et lectures de noms. Il s’est également attaché à accompagner ces célébrations de séquences pédagogiques avec les jeunes générations, pour ne pas réinvisibiliser une épidémie et ses mort·e·s, car longtemps les autorités publiques ont détourné le regard et abandonné les malades du sida à leur sort.